Ce 27 juin 2016, nous avons enfin pu honorer la mémoire d’un jeune déporté juif des Alpes-Maritimes.
Il a déjà été
décrit sur ce blog la longue procédure qui précède cet événement : les
recherches dans les archives, les vérifications que cela implique, puis la
préparation par des professeurs dévoués des élèves de l’établissement concerné, le concours de son directeur
(principal ou proviseur) et, last but not least, l’attente du feu vert des autorités, de leur disponibilité dans un
calendrier toujours chargé, pour qu’enfin arrive le jour émouvant de ce dévoilement.
En ce qui
concerne l’école du Port, située à Nice, Quai Papacino, ce travail a débuté il
y a de nombreuses années, impulsé par des membres de l’AMEJDAM, Sylvie Tafani en premier, puis par Maurice Germain, à présent disparu, et Feodor Merowka, l’époux de notre présidente.
Un seul nom y a été retrouvé, celui de Robert Brousski. Un seul. Il est rassurant de penser que tous les autres enfants juifs scolarisés dans cette école (et il y en avait presque une trentaine au patronyme révélateur) ont évité son sort terrible. Et il est émouvant de constater que c’est pour lui, pour lui seul, que s’est déroulée cette cérémonie, sous le soleil de juin, et apaisant de voir son nom enfin gravé dans la pierre, sur une plaque – son ultime tombeau.
Un seul nom y a été retrouvé, celui de Robert Brousski. Un seul. Il est rassurant de penser que tous les autres enfants juifs scolarisés dans cette école (et il y en avait presque une trentaine au patronyme révélateur) ont évité son sort terrible. Et il est émouvant de constater que c’est pour lui, pour lui seul, que s’est déroulée cette cérémonie, sous le soleil de juin, et apaisant de voir son nom enfin gravé dans la pierre, sur une plaque – son ultime tombeau.