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jeudi 22 mars 2018

MARGUERITE DURAS, ROBERT ANTELME et EMMANUEL FINKIEL


Un film, un roman – Emmanuel Finkiel adapte 
La douleur, de Marguerite Duras


Au début de cette année, un film superbe a envahi nos écrans, La douleur, d’Emmanuel Finkiel, adapté du roman de Marguerite Duras. Le film est interprété par Mélanie Thierry, Benoît Magimel et Benjamin Biolay. 
Emmanuel Finkiel est un réalisateur très talentueux à la filmographie tendre et âpre. Il a travaillé avec Krysztof Kieslowski pour la série – Trois couleurs, Bleu, Blanc, Rouge – 1993/94. Il s’est fait remarquer par un délicieux court-métrage, Madame Jacques sur la Croisette (1996). Un autre court-métrage, Voyages, l’installe comme un réalisateur à l’écriture très personnelle. Il enchaîne les courts-métrages et puis réalise des longs métrages : Nulle part, terre promise (2009); Je ne suis pas un salaud (2016) et La douleur (2017). 


Marguerite Duras (1914-1996)
Image empruntée ici

La douleur est une œuvre de jeunesse de Marguerite Duras. En juin 1944, Paris vit encore sous l’Occupation, la jeune romancière raconte dans son journal intime l'attente angoissée du retour de son mari, Robert Antelme. Elle dit également ce qu’elle est prête à faire pour qu’il revienne. Elle est même tentée de séduire un agent français de la Gestapo. Le texte de Duras est un monologue intérieur d'une simplicité tranchante comme la lame d'un couteau.



Emmanuel Finkiel
Image empruntée ici

mercredi 14 mars 2018

KURT GERRON, UN CINÉASTE À THERESIENSTADT


Dans Le dernier des injustes, Claude Lanzmann utilise des images d’archives, ce qui est plutôt rare car cela ne correspond pas à sa conception du documentaire. En l’occurrence, il s’agit d’extraits tirés d’un film réalisé à Theresienstadt où la vie dans le camp est montrée sous un angle idyllique.
Theresienstadt
Image empruntée ici
Theresienstadt, c’est Terezin, une petite ville située à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Prague, une petite ville connue pour son camp de concentration. Terezin comporte deux forteresses. La plus grande fut transformée en ghetto et la seconde, plus petite, fut convertie en camp de concentration. Il s’agissait en fait d’un « camp-ghetto ».
Ces lieux d’internement ont fonctionné pendant trois ans et demi, du 24 novembre 1941 au 9 mai 1945.
« C’est le 20 janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee, que le double statut de Theresienstadt — camp de transit pour les Juifs du Protectorat de Bohême-Moravie et ghetto pour les Juifs du Reich âgés de plus de 65 ans (Ältersghetto), où ils pourront s’éteindre d’eux-mêmes, et pour les Prominenten (personnalités renommées), —, est officialisé. À partir de 1943, les « cas particuliers » des lois de Nuremberg (mariages mixtes, « demi-Juifs » issus d’un parent non juif, etc.) peuvent y être envoyés. Le camp de Theresienstadt — où la correspondance écrite avec l’extérieur sera encouragée tout en étant rigoureusement surveillée, voire manipulée — est donc conçu par Heydrich pour répondre aux interrogations de l’opinion publique sur le traitement des Juifs dans les camps. »

Source : Wikipedia


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