C’est un petit village en Haute-Lozère situé non loin
de Mende. Il connut un destin tout à fait exceptionnel durant la Seconde Guerre
mondiale en raison de son hôpital psychiatrique. Cet hôpital fut un laboratoire
où de nouvelles méthodes furent expérimentées, ce fut aussi un refuge pour les
Résistants et les Juifs et enfin, un lieu de foisonnement artistique.
L'hôpital psychiatrique de Saint-Alban, image empruntée ici
De nouvelles méthodes
En 1942, il crée le Club, qui ensuite
deviendra la « société du Gévaudan », dont l’objectif est d’organiser
la vie des patients à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement. Les
relations entre les patients et les soignants sont totalement transformées
grâce à ces nouvelles méthodes. Cette approche novatrice deviendra la
« Psychothérapie institutionnelle ». Cette révolution sera poursuivie
et même amplifiée par François Tosquelles et Lucien Bonnafé, psychiatres et
communistes convaincus.